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quinta-feira, 27 de fevereiro de 2014
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ÀFRICA - UGANDA - 2014
Afrique
INTERNATIONAL
Homosexualité en Afrique : les pressions
étrangères sont « contre-productives »
Le Monde.fr | 27.02.2014
à 15h50 • Mis à jour le 27.02.2014 à 17h15 |Propos recueillis par Hélène Sallon
Le président
français François Hollande est l'invité d'honneur, jeudi 27 février, des
cérémonies célébrant le centenaire de la naissance du Nigeria aux côtés du président Goodluck Jonathan. Cette visite d'une journée
sera l'occasion pour les deux chefs d'Etat d'aborder les
questions sécuritaire et économique. Mais plus d'un mois après la promulgation d'une loi extrêmement
répressive contre l'homosexualité, de
nombreuses organisations espèrent que le président français aborde cette
question lors de sa visite.
Drissa Traoré, vice-président de la Fédération
internationale des droits de l'homme (FIDH) et président d'honneur du Mouvement
ivoirien des droits de l'homme (MIDH), revient sur la réponse que la France et la communauté internationale doivent apporter au vote
par plusieurs pays africains de lois réprimant l'homosexualité.
Ce voyage du
président français au Nigeria doit-il, selon vous, êtrel'occasion d'adresser un message ferme au
président Jonathan sur le respect des droits des homosexuels dans son pays ?
On espère que le président François Hollande rappelera la position de la France sur cette question.
Mais il n'est pas question de demander au Nigeria d'adopter, comme en France, une loi autorisant le mariage homosexuel. Le
président Hollande doit être dans une démarche didactique et inviter le Nigeria à ne pas criminaliser l'homosexualité. Toute pression extérieure peut avoir des effets pervers. Il faut travailler progressivement avec les acteurs de la société civile
pour que la population accepte les pratiques homosexuelles.
Ce travail est déjà difficile. La coopération française a, par exemple,
financé une organisation de défense des droits homosexuels en Côte d'Ivoire. Et
c'est ce qu'il faut faire, même si la réaction de la population est encore violente. Dans ce cas,
la population a attaqué le siège de l'ONG et molesté ses membres.
En Côte
d'Ivoire, où l'homosexualité n'est pas pénalisée,
certains défenseurs des droits de l'homme sont eux-même opposés à l'idée d'accorder des
droits aux homosexuels, du fait notamment du poids de la religion. Il faut donc faire au
préalable un travail auprès des ONG : aider les
organisations de défense des
droits des homosexuels etassocier les
organisations des droits de l'homme encore réticentes.
Au Nigeria, le fait même que la loi existe empêche les organisations qui
voudraienttravailler pour
la promotion de la cause homosexuelle de le faire, car c'est assimilé à un soutien à des pratiques illégales. Cela
provoque l'immobilisme des organisations de la société civile, qui doivent trouver des
formules appropriées pour réussir à travailler.
Pensez-vous possible pour la communauté
internationale de convaincre le président nigérian Goodluck Jonathan d'abolir la loi réprimant l'homosexualité ?
Pas dans l'immédiat. D'autant que le Nigeria entre dans une période
électorale.Revenir sur
cette loi populaire pourrait coûter au
président et à son parti l'électorat musulman. C'est donc un travail de longue
haleine à faire auprès
du chef de l'Etat mais aussi et surtout de la société civile et de la
population. Il convient avant tout de faire en
sorte que la population n'aie pas de ressentiment envers les homosexuels et que
les pratiques homosexuelles ne soient pas dénoncées, pour qu'en retour les
autorités soient incitées à ne pas réprimer les
homosexuels.
Selon vous, la décision de plusieurs pays
occidentaux de suspendre les financements à l'Ouganda après
l'entrée en vigueur, le 24 février, d'une loi réprimant sévèrement
l'homosexualité n'est donc pas le genre de réponse que doit apporter la
communauté internationale ?
De telles réactions de la part des chefs d'Etat de pays occidentaux
sont contre-productives. Les chefs d'Etat africains et leurs populations n'ont
pas été sensibilisés à la question des droits des homosexuels. Un chef d'Etat
qui combat ces idées dans son pays est populaire. En Ouganda, ces pressions vont attirer davantage de sympathie de la population pour son président, car ces
pratiques ne sont pas approuvées au sein de la population.
Les Africains ont suivi les débats occidentaux
sur les droits des homosexuels, et notamment le débat sur le mariage pour tous en France, et ils ne veulent pas que cela arrive
chez eux. Ils ont le sentiment que les Occidentaux veulent progressivement leur imposer leurs
idées : la démocratie, les droits de l'homme, et désormais les questions
homosexuelles.
La pénalisation de l'homosexualité, qui concerne
déjà 38 pays africains, peut-elle être étendue à d'autres pays ?
Cette tendance peut se confirmer ailleurs,
notamment les pays de confession musulmane. Il y a des débats au Mali et au Sénégal notamment. Le débat n'est pas encore officiellement ouvert en Côte
d'Ivoire mais, en octobre 2012, le ministre des droits de l'homme ivoirien a
bien précisé, devant la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples,
que le pays n'était pas prêt à aller plus loin dans la
reconnaissance des droits des homosexuels. La commission a une position claire
et importante dans le sens de la promotion des droits des homosexuels.
L'Ouganda
et le Nigeria viennent d'adopter une loi condamnant l'homosexualité, qui est
toujours réprimée dans plus de 80 pays. | Lemonde.fr
A Lei Punitiva em pleno século XXI
24/02/2014 08h41 - Atualizado em 24/02/2014 12h02
Uganda promulga lei que pune homossexualidade com prisão
EUA classificaram lei como 'odiosa' e que complicaria relação entre países.
Homossexuais fizeram opção 'por razões mercenárias', entende presidente.
Homossexuais fizeram opção 'por razões mercenárias', entende presidente.
Da AFP
O presidente de Uganda, Yoweri Museveni, promulgou nesta segunda-feira (24) uma lei que transforma a homossexualidade em crime que pode ser punido com prisão perpétua em caso de reincidência, ignorando críticas e pressões internacionais. "O presidente Museveni assinou finalmente a lei antigay", afirmou uma porta-voz da presidência em Entebbe.
Segundos os termos da lei, passa a ser proibido qualquer "promoção" da homossexualidade e obrigatório a denúncia de qualquer pessoa que se identifique como homossexual.
Segundos os termos da lei, passa a ser proibido qualquer "promoção" da homossexualidade e obrigatório a denúncia de qualquer pessoa que se identifique como homossexual.
O projeto de lei polêmico foi aprovado pelo Parlamento de Uganda na sexta-feira (20). O deputado David Bahati, que promoveu a lei, considerou que esse "voto contra o demônio" é "uma vitória para Uganda". "Estou feliz de que o Parlamento tenha votado contra o mal", disse ele na ocasião, explicando que, na versão final, foi suprimida uma controversa cláusula sobre a pena de morte.
O projeto, proposto inicialmente em 2009, se encontrava em um "impasse" por conta das críticas recebidas em nível internacional. O presidente dos EUA, Barack Obama, chegou a qualificá-lo de "odioso" e que a promulgação da lei complicaria a relação entre os dois países.
Em princípio, ele previa a pena de morte para quem fosse flagrado pela segunda vez realizando um ato homossexual, assim como para as relações em que um dos participantes fosse menor de idade ou portador do vírus da Aids.
A homossexualidade já é proibida em Uganda, mas esta nova lei endurece as penas e criminaliza a defesa pública das relações entre pessoas do mesmo sexo, inclusive os debates dos grupos de ativistas.
Divergências
Apesar das advertências, o presidente ugandês assegurou que não se deixará impressionar.
Apesar das advertências, o presidente ugandês assegurou que não se deixará impressionar.
"Os estrangeiros não podem nos dar ordens. É o nosso país (...) Eles devem nos apoiar, ou senão guardar sua ajuda", declarou Museveni. "Eu aconselho aos amigos ocidentais que não façam deste assunto um problema, porque eles têm muito a perder".
Ele acusou uma parte dos homossexuais de ter feito essa opção sexual "por razões mercenárias", enquanto os outros se tornaram assim por uma "mistura inata - de elementos genéticos - e adquiridos".
Nesta segunda-feira ele também rejeitou o sexo oral, prática que segundo ele é encorajada pelo mundo ocidental. "A boca serve para comer, ela não é feita para o sexo. Quero proteger nossos filhos", disse.
Fonte: http://g1.globo.com/mundo/noticia/2014/02/uganda-promulga-lei-que-pune-homossexualidade-com-prisao.html acessado dia 25/02/2014
sexta-feira, 1 de novembro de 2013
segunda-feira, 28 de outubro de 2013
MÚSICA AFRICA
Música e dança Africanacanção
Dança
http://www.youtube.com/watch?v=Lf342IJCp6c
Africanidades no Brasil
Pequena África
André Rebouças, Engenheiro Negro no Brasil
Lima Barreto - Escritor , Cidadão Negro brasileiro
Dança
http://www.youtube.com/watch?v=Lf342IJCp6c
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